Une première lecture (pour la semaine prochaine)

Apparté de début: questionnaire

Je reçois déjà certaines de vos réponses au questionnaire “faire votre connaissance”. Et je dois dire: quelle expérience agréable de lecture! Non seulement l’interface est bien meilleure et absolument, aucunement comparable à eClass, mais aussi et surtout: ça fait plaisir de lire vos réponses, surtout celle aux dernières questions. Plus de détails vous me donnez, mieux je pourrai organiser ce cours pour qu’il convienne le mieux à votre situation (dans le monde) et style d’apprentissage.

D’ailleurs, si vous n’y avez pas répondu, ça ne prend que 5-10 minutes, tout au plus.

Un premier texte: Bruno Latour: « Sur la pratique des théoriciens »

Voici un premier texte à lire, non pas pour cette semaine, mais pour la semaine prochaine. Il s’agit d’un chapitre de livre rédigé par Bruno Latour, «»

Vous pouvez accéder au texte à partir d’ici. Tout dépendan de votre navigateur, ce texte sera soit affiché sur une nouvelle fenêtre ou sera téléchargé dans votre fichier désigné de téléchargements (downloads).

Mais pourquoi celui-ci?


why U me faire lire ce texte meme

Très bonne question!

C’est exactement le genre d’interrogations que nous travaillerons ensemble lors de nos séances de travail.

En préparation, je vous suggère de commencer à lire ce texte à la lumière des multiples notions et sens possibles de la communication et des médias.

C’est-à-dire, d’y penser en termes de communications telles que nous les avons explorées l’an dernier dans le COMS9101: des processus qui ne se limitent pas à désigner la transmission d’un message, verbal ou écrit.

Questions à garder en tête pendant la lecture

À la page 139 du texte, Bruno Latour affirme que

Chaque fois qu’on parle de science, de savoir certain, on parle d’une inscription

La notion d’inscription est importante dans ce texte. Il s’agit d’un de nos principaux «take aways». Cette notion désigne un grand ensemble de pratiques, certaines étant plus importantes que les autres pour certaines personnes, tout dépendant du contexte situé de la pratique.

On pourrait considérer l’écriture et la publication d’un billet de blogue comme une pratique d’inscription. Mais cette notion ne se limite pas à l’écriture. Nous pourrions nous demander si la lecture d’un livre ou d’un texte pourrait être une forme d’inscription. Il y aurait aussi moyen d’argumenter que la consultation des premières applications que vous utilisez tous les matins sont aussi des pratiques d’inscription!

  • Avec quelles inscriptions travaillez-vous tous les jours? Quelles sont vos pratiques d’inscription?

  • Prenons l’exemple de l’achat d’un repas dans un restaurant ou dans une cafétéria. S’agit d’une ou de plusieurs inscriptions? Comment décider où une inscription commence et où elle s’arrête?

Mais où s’en va-t’on avec ça?

Ce texte est le premier d’une série qui remet en question non seulement la validité de la distinction entre théorie et pratique, mais aussi la validité et l’autorité de ce que nous appelons des «savoirs».

Mais aussi de placer ce qu’on entend par savoir, de le comprendre, comme une pratique de communication!

À l’heure de la décolonisation de nos pratiques, de la mondialisation ainsi que des échanges interculturels sans précédents dans le passé (confrontation avec l’histoire du colonialisme et du racisme) et dans l’avenir, il est très important de se poser des questions telles que: qu’est-ce que le savoir?


  1. Si vous n’avez pas suivi le cours, les diapositives et lectures de l’an dernier se trouvent ici. ↩︎